- Actions/interventions de l'AFJK
- 22/11 : 8e Journée d'étude de DEI-France
- 27-29 oct. : 2e rencontre avec Children's Voice, l'ONG de défense des droits des enfants du Nord-Kivu, à Goma en RDC (Congo)
- 24-28 juin : Art et éducation à l'EFPP
- 18 juin : Assemblée générale annuelle
- 14/04 : épilogue et rapatriement de la famille C.
- 15/02 : l'affaire de la famille C. et la Protection de l'Enfance
- 14/02 : une journée de formation pour la DDJS (photos)
- 9/02 : une conférence à Dijon
- 16/01 : une journée de formation pour les EJE de l'EFPP
- 4-5-6 janvier 2008 : au 3e journées du RÉCit à Grenoble
- Initiatives suivies
- 12-13-14 décembre : Colloque F. Dolto à l'Unesco
- 25/10/08 : Ouverture du chantier de la pédagogie sociale
- 7 juin : 14e réunion du Parlement des enfants français
- 7-8 juin : Le festival des droits de l'enfant du Cannet
- 26/01/08 : Journée d'étude DEI-France
Action associative et interventions AFJK
- 22 novembre - 8e Journée d'étude de DEI-France
- L'objectif de la Journée d'étude 2008 de DEI-France était de proposer des alternatives mobilisatrices aux représentations pessimistes, aux orientations régressives et aux pratiques hésitantes qui traversent aujourd'hui, en France, le champ éducatif.
- L'AFJK était représentée par Éliane Ocana, formatrice d'éducateurs à l'EFPP (Institut de formation à Paris 6e), membre du Conseil d'administration de l'AFJK, et Ewelina Cazottes (ex-Mianowska-Bednarz)), doctorante en sociologie, qui a évoqué à la tribune l'impact de la démarche de Janusz Korczak aujourd'hui en citant des exemples de pratiques sociales korczakiennes en Pologne et en France (« Du travail éducatif en milieu ouvert à l'implication et à la participation des enfants à la vie sociale et politique », avec Laurent Ott).
- La réunion s'est tenue dans les locaux de l'Assemblée nationale.
- L'extrait ci-dessous de la présentation de la journée sur le site de DEI éclaire bien le sens de l'adhésion de l'Association Korczak (AFJK) à DEI-France :
- Les précédentes Journées d'étude thématiques de DEI-France, avec les constats et les préconisations auxquels elles ont donné lieu, se sont attachées à examiner l'environnement scolaire des enfants (2002), les univers familiaux et ceux des institutions sociales, socio-éducatives et médico-sociales (2003), l'environnement urbain (2004), le dispositif de protection de l'enfance (2005), les situations et les institutions privatives de liberté (2006). La Journée d'étude 2007, consacrée aux discriminations, a souligné comment celles-ci maltraitent les enfants (et les familles) qui en font l'objet en commençant par les traiter à part des autres.
- En chacune de ces circonstances a été mise en évidence l'importance de la participation des enfants au fonctionnement - voire à l'organisation - des lieux de vie qui sont les leurs, ainsi qu'aux décisions les concernant qui y sont prises. Les principes promus à ce sujet par la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), et notamment par ses articles 12, 13, 14, 15, 16 et 17, ont été rappelés. Malgré quelques expériences notables et quelques avancées prometteuses [… En résumé : On en est encore loin en France]. La participation des enfants et des jeunes constitue pourtant un antidote radical à leurs maltraitances et à leurs discriminations en ceci qu'elle les invite tous, sans exclusion, à prendre part, individuellement et collectivement, à ce qui détermine leurs conditions de vie dans la diversité de leurs cadres de vie.
- 27-29 octobre : Rencontres avec Children's Voice de la RD.Congo
- L'AFJK a eu le grand plaisir d'accueillir de nouveau à Paris sa correspondante congolaise en RDC, Madame Christine Musaidizi, présidente de la Commission Protection de l'Enfance de la province du Nord-Kivu à l'Est du CONGO (RDC) et Coordinatrice de l'ONG congolaise CHILDREN'S VOICE.
- Children's Voice est une association locale dédiée au respect des droits des enfants, fondée en 2002 par un collectif de douze femmes, mères de famille, qui mènent des actions de protection, de formation et de prévention pour soutenir les enfants qui sont particulièrement menacés dans leur région, et les premières victimes des conséquences des guerres et conflits armés qui la ravagent depuis 15 ans.
- Une première visite de Christine Musaidizi en mai-juin 2006, à l'occasion d'un colloque à Gand où elle avait été invitée par l'UNICEF, nous avait permis de sceller notre partenariat à travers plusieurs rencontres marquantes aussi bien à Paris (au 2e salon international de la Paix) qu'à Varsovie (sur les traces du fondateur des droits de l'enfant).
- Depuis lors, l'action de Children's Voice (CV) a beaucoup évolué et elle bénéficie désormais de la reconnaissance des ONG internationales et de l'UNICEF, dans un contexte toujours aussi dramatique.
- Une équipe de 31 professionnels et de 40 bénévoles a peu à peu été formée avec laquelle CV a ouvert successivement en deux ans deux centres refuges qui assurent veille sanitaire, remise à niveau scolaire ou formation professionnelle à 630 enfants vulnérables (dits OEV) des quartiers les plus pauvres de Goma, une ville de plus de 600 000 habitants. Autour de l'activité des centres, cette équipe multiethnique a développé un réseau unique de protection de l'enfance et de soutien des enfants et des adolescents en impliquant dans leurs diverses communautés les parents, les enseignants, les autorités et les enfants eux-mêmes.
- Son implication militante pour l'évolution du statut des enfants et le respect des droits de l'enfant est un autre point fort de l'action de Children's Voice, qui veille à leur sécurité mais qui leur permet de faire entendre leur voix et leurs points de vue à travers leurs propres émissions de radios, ce qui renforce d'autant sa capacité de sensibilisation communautaire à la protection de l'enfance et aux valeurs éthiques fondatrices des sociétés humaines.
- La transparence et la visibilité de sa démarche civique et volontairement laïque, hors de toute influence ethnique, religieuse ou sectaire, lui permettent de résister — et d'être un recours crédible — à la prolifération des croyances, à la barbarie et à la culture de la mort entretenue dans toute cette région par les attentats quotidiens aux droits humains, la violence armée, la misère, la corruption et les sectes.
- La réponse de CV aux cris et aux silences des enfants délaissés, maltraités, enrôlés, abusés et victimes, comme les femmes, des pires actes criminels apparaît comme une leçon d'humanité et d'engagement citoyen au service de la reconstruction du pays et de la paix dans la région des grands lacs africains exposée depuis quinze ans aux conflits les plus violents de la planète depuis la seconde guerre mondiale.
- Jusqu'à présent, les efforts déployés par la communauté internationale pour remettre en marche les institutions et faire appliquer les traités de paix (janvier 2008) restent bloqués alors que les principaux acteurs internationaux et locaux s'obstinent à refuser de placer au cœur des négociations la prise en compte des droits humains (cf. le communiqué de 63 ONG daté du 23 avril 2008).
- La visite éclair de Christine Musaidizi a été l'occasion de rappeler le sort des enfants africains et de nouer de nouveaux contacts avec d'autres acteurs impliqués dans la défense des droits humains. Pendant son séjour, la guerre a repris entraînant une nouvelle catastrophe humanitaire (voir sur son site/blog ci-dessous).
Emploi du temps
- Du 21 au 26 octobre, Christine Musaidizi était la seule invitée africaine du congrès de SIETAR à Grenade (Espagne). Sa conférence, qui fut saluée d'une standing ovation, a eu un grand impact sur 800 travailleurs sociaux venus du monde entier [Flyer : PDF 247 Ko] ;
- Mardi 28 octobre à 20 h, Christine a donné une conférence au siège français de l'ONG Initiatives et Changements [Flyer : PDF 255 Ko] et ici : [PDF, 209 Ko]
- Le 29 octobre à 14 h, Christine Musaidizi et Jonathan Levy (AFJK) ont animé ensemble un atelier de sensibilisation des enfants aux droits de l'enfant, dans le cadre de l'exposition de l'ONG EMDH (que nous encourageons à ouvrir une mission à Goma) au pavillon de l'Arsenal [site de l'expo].
- 24-28 juin - Semaine sur l'art et l'éducation à l'EFPP
- L'EFPP (1) a organisé du mardi 24 juin au samedi 28 juin, en lien avec l'ICP (2), une manifestation d'une semaine sur le thème Art et éducation, avec de très nombreux intervenants de qualité.
- Nous avions attiré votre attention sur cette manifestation ouverte qui a permis de mettre en valeur des expériences, des œuvres, des comptes rendus de démarches, des expositions, des conférences étudiant les multiples liens utiles entre l'Art et l'Éducation.
— Programme complet à télécharger [PDF
252 Ko, 1 p.]
— Communiqué de presse de l'EFPP [Word 26 Ko, 2 p.]
— Site de l'EFPP
(1) L'École de formation psycho-pédagogique est un institut de formation pour Éducateurs Spécialisés et Éducateurs de Jeunes Enfants (diplôme d'État) en formation initiale ou continue.
(2) Institut catholique de paris, l'hôte de l'EFPP
— Communiqué de presse de l'EFPP [Word 26 Ko, 2 p.]
— Site de l'EFPP
(1) L'École de formation psycho-pédagogique est un institut de formation pour Éducateurs Spécialisés et Éducateurs de Jeunes Enfants (diplôme d'État) en formation initiale ou continue.
(2) Institut catholique de paris, l'hôte de l'EFPP
- 18 juin - Assemblée générale de l'AFJK
- L'Association Française Janusz Korczak a réuni son assemblée générale statutaire annuelle qui a siégé valablement comme l'année dernière dans les locaux de la Mairie de Paris 13e.
- Comme chaque année, ce fut une occasion de se retrouver et de remettre en question nos démarches et nos actions en faveur de la diffusion de l'œuvre du grand éducateur polonais.
- Selon les règles d'usage, cette réunion est ouverte au public, seuls les membres à jour de cotisation ayant un droit de vote. Toute personne connaissant l'œuvre de Janusz Korczak et sensible à la question de la défense et de la reconnaissance universelle des droits de l'enfant y est chaque année la bienvenue.
- 24 avril : Heureux épilogue de l'affaire de la famille C.
- Heureux dénouement dans l'affaire de la famille C. au Tribunal des enfants de Paris, grâce à un second jugement favorable en Appel du tribunal des Enfants de Paris. Avec l'aide de l'Association CASIP-COJASOR, l'AFJK a pu réunir la famille et organiser ce jour son rapatriement à Varsovie, dans la joie partagée et le soulagement général de tous les acteurs impliqués sur ce dossier.
- À l'origine, on retrouve une banale mesure dite de placement « provisoire » prise à l'encontre d'une famille étrangère en transit à Paris du fait de la seule « inquiétude » d'un juge alors qu'aucun fait de maltraitance ne lui a été et ne lui sera jamais reproché. Les conséquences ont été multiples et désastreuses : séparation traumatique de deux jeunes enfants âgés de 2 et 4 ans, précarisation et culpabilisation des parents pendant près de huit mois, déstabilisation et mise en situation irrégulière du couple, hébergements par le Samu Social et aléas de la vie dans la rue avec vols de leurs papiers.
- Sollicitée par l'Aide Sociale à l'Enfance de Paris puis par la Justice pour Enfants elle-même, notre association, travaillant en pleine confiance avec les parents, s'est impliquée avec de nombreuses personnes de bonne volonté parmi lesquelles plusieurs magistrats et ses correspondants en Pologne (la Fondation Zielone Domy en premier), pour parvenir à débrouiller un imbroglio administratif, juridique et consulaire invraisemblable.
- Avec l'accord des parties, l'AFJK a très exceptionnellement organisé le rapatriement de la famille, en application d'une décision favorable en ce sens obtenue le 18 avril de la Cour d'Appel du Tribunal d'enfant de Paris.
- C'est l'épilogue d'un drame humanitaire et d'un désastre judiciaire dont l'analyse est riche d'enseignements sur les dysfonctionnements possibles et les pratiques parfois forts contestables de notre système de Protection de l'enfance.
- 15 février : La protection de l'enfance en porte-à-faux
- Premier jugement en appel dans l'affaire C., mis en délibéré dans l'intérêt de la famille le temps de trouver, au sens propre, une solution diplomatique à ce dossier complexe.
- L'AFJK défend depuis le mois de novembre une famille étrangère, fragile mais affectueuse et non-maltraitante, confrontée depuis septembre 2007 aux conséquences de la décision dite « provisoire » d'un juge pour enfants français qui les a privés pour six mois de la garde de leurs deux fillettes et les a accessoirement plongés dans la plus grande précarité.
- Les deux parents réunis semblent avoir été « condamnés » dans une logique de précaution préventive de protection de l'enfance suite à une crainte infondée d'un hôtelier. Les parents incapables de se faire comprendre et incompris (au sens propre, dans leur affolement, malgré des interprètes) se sont vus délestés de leur progéniture, avec seulement une expertise psychiatrique à subir en guise de bienvenue mais sans aucune assistance.
- Abandonnés à eux-mêmes, privés de possibilités de retour chez eux (inconcevable sans leurs enfants), ils ont rapidement épuisé leurs économies à l'hôtel, les leurs et celles reçues de l'étranger de leur famille pauvre et solidaire, et ils se sont retrouvés à la rue aux bons soins du Samu social. Depuis plus de trois mois, ils sont exposés aux aléas de cette précarité : hébergements à renouveler constamment, pas de repas le w.e., visites médiatisées des enfants tous les quinze jours, et plusieurs vols de leurs affaires.
- La difficulté du dossier tient essentiellement au fait de l'imbroglio des trois différentes nationalités des quatre membres de cette famille étrangère aussi, sur le plan administratif, dans son pays, la Pologne, où elle vivait depuis 15 ans et où elle était pourtant bien insérée comme nous avons pu le vérifier. L'essentiel à retenir est que leur dossier ne contient aucun fait ni motif de maltraitance.
- Leurs deux fillettes de deux et quatre ans sont depuis le mois de septembre 2007 dans la plus grande détresse aux dires même de l'ASE qui en a la charge, et qui nous avait contactés et alertés sur ce dossier pour cette raison, à la recherche d'une solution.
- Les parents se sont révélés très courageux, attachants et assez combatifs pour essayer de faire reconnaître leurs droits, obtenir un droit de séjour et finalement réussir à faire appel, et tout ceci sans parler un mot de français. Entre-temps, la prise en mains du dossier par les associations et les réactions de solidarité de certains travailleurs sociaux qui s'y sont trouvés impliqués, ont révélé une affaire par bien des aspects démesurée et scandaleuse, qui, en l'état et en ce moment, ne fait pas honneur à la Protection de l'Enfance. Une institution précieuse et irremplaçable malheureusement déjà pointée du doigt en matière d'irrespect des droits de l'enfant et de la CIDE, entre autre sur la question de ces placements d'enfants dits provisoires pour six mois.
- L'AFJK a saisi le Défenseur des enfants en France et en Pologne et mené une action concertée avec plusieurs associations dans les deux pays. Notre association s'est aussi mobilisée avec le CASIP-COJASOR pour prendre en charge le rapatriement de la famille réunie dès que ce sera possible, avec l'aide de nos collègues polonais de l'Association Korczak et de la Fondation Zielone Domy à Varsovie.
- Toutefois, nous observons que la précarisation des parents et la séparation familiale ont déjà produit des effets traumatiques très négatifs et on ne peut que redouter des complications dramatiques à cette histoire si des problèmes de passeport ou de visas venaient à empêcher la réunion rapide de la famille et son rapatriement. Ils auront besoin jusqu'au bout d'une bienveillance particulière de leurs interlocuteurs et de notre solidarité. (Compte rendu intermédiaire, par B.L.)
- 14 février, formation à Korczak pour la Jeunesse et Sport
- Journée de formation de l'AFJK sur la démarche pédagogique de Janusz Korczak, organisée à la demande de la Direction Départementale de la Jeunesse et Sport de Seine-et-Marne (DDJS-77).
- Ce fut l'occasion d'une première expérience réussie de notre nouvelle approche pédagogique permettant de transmettre les valeurs et les messages de Korczak d'une façon bien plus vivante et cohérente sur la durée d'une journée complète.
- Cette formation nous permet de faire travailler nos stagiaires sur leurs représentations de l'enfant, les rapports adultes/enfants, la discussion des règles, les droits de l'enfant, l'enfant seul et en groupe, etc… avec de nombreux exercices pédagogiques et ludiques.
- Inaugurée à l'occasion de cette journée pour la DDJS, la formule a semble-t-il été approuvée et validée par un public concerné et en phase, constitué d'une vingtaine de professionnels des Service Jeunesse et des Centres de loisirs du département. Bilan : une journée dense et très suivie, des motivations professionnelles renforcées et une belle découverte de Korczak pour ceux qui ne le connaissait pas encore (18 personnes sur 20).
- Réalisation : Jonathan Levy, Bernard Lathuillère et Colette Charlet.
- 9 février à Dijon : conférence pour l'Enfance en danger
- Intervention dans une journée de formation (Journée de Solidarité) organisée pour les personnels du Centre de rééducation spécialisé du Clos Chauveau accueillant des enfants handicapés de 3 à 15 ans.
- Une conférence-débat sur les apports de Janusz Korczak en matière d'éducation a été donnée par Bernard Lathuillère, avec un public nombreux et attentif.
- « Ne pas chercher à savoir comment exiger, qu'exiger de l'enfant, comment contraindre et interdire, mais plutôt chercher ce qui lui manque , ce qu'il a en trop, ce qu'il exige, ce qu'il peut donner. L'internat et l'école sont un terrain d'analyses, une clinique de l'éducation » [in Moments pédagogiques].
- 16 janvier : une journée de formation des EJE
- Co-réalisation d'une journée complète de formation sur le thème de la pédagogie sociale à travers la démarche de Janusz Korczak avec les formateurs de l'EFPP, l'École de formation Psycho-Pédagogique rue Cassette à Paris qui forme des éducateurs de jeunes enfants (EJE) et des éducateurs dits spécialisés.
- Notre programme proposait plusieurs exposés avec divers supports et une projection de film le matin, suivie l'après-midi d'un travail en petit groupe en atelier.
- Réalisation : Éliane Ocana et Laurent Ott pour l'EFPP et Bernard Lathuillère et Ewelina Cazottes pour l'AFJK.
- Bilan : une journée dense mais agréable avec un « public » très attentif de trente étudiants EJE en seconde année.
- 4-5-6 janvier 2008 : 3e rencontre du RÉCit à Grenoble
- « Devenir citoyen et acteur d'un monde solidaire » : le Réseau des Écoles de Citoyens, organisait ses « Troisièmes rencontres de l'éducation citoyenne » à l'IUFM de Grenoble.
- L'AFJK était représentée par Colette Charlet qui a participé à l'atelier A5 intitulé « L'engagement des jeunes » dans la continuité de son expérience du séminaire Korczak de l'Association des Pays-Bas en septembre.
- Colette a rapporté que les jeunes étaient nombreux et que c'était à peu près les mêmes questions qu'en Hollande qui avaient été abordées : sur la mobilisation, la transmission, le travail intergénérationnel.
- « Personne ne connaissait Korczak, hormis l'un des animateurs. Les rencontres ont été très productives et les participants se sont engagés à poursuivre leurs échanges sous différentes formes.Il n'y avait pas de stand disponible pour présenter notre action : tout avait été prévu de longue date et il aurait fallu être très nombreux pour assurer les permanences à tour de rôle, toute la journée ».
- L'objectif du RÉCit est de mutualiser les ressources et réflexions « de tous ceux qui ont à cœur la mise en œuvre d'une éducation émancipatrice tout au long de la vie. Il constitue un réseau informel d'échanges d'expériences, de recherche et d'action commune qui permet à chacun de sortir de son isolement et de se situer dans un mouvement d'ensemble ».
- L'expérience de Janusz Korczak transformant ses deux établissements éducatifs de Varsovie en républiques des enfants et instituant les droits de l'Enfant, à la sortie d'une première guerre mondiale, pourrait être un encouragement aux travaux des membres de ce réseau.
***
Actions suivies
- 12-13-14 déc. : Françoise DOLTO, actualité d'une pensée
- En défendant « la cause des enfants », c'est en analyste et en citoyenne que Françoise Dolto a soutenu les parents, les professionnels et les enfants eux-mêmes par ses multiples initiatives novatrices, par ses écrits, par la transmission de sa pratique.
- La grande psychanalyste et Janusz Korczak avaient tous les deux en commun cette démarche singulière de mettre en actes et de rendre accessible et compréhensible à tous le respect de la personne de l'enfant et la mise en application effective des droits de l'enfant. Tous deux furent des « médecins de l'éducation ».
- Nous nous réjouissons à l'AFJK que son centenaire soit célébré à l'UNESCO, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Philosophie et de la commémoration du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.
- 25 octobre - De la pédagogie « active » à la pédagogie « sociale »
- Un nouveau chantier de recherche en pédagogie sociale vient de s'ouvrir avec pour ambition de réunir des moyens de lutter contre les évolutions négatives de la société de consommation en promouvant une éducation globale, citoyenne et politique avec des pratiques de pédagogie populaire autour ou hors de l'école, réunissant des champs d'action et de recherches proches, d'autres mouvements (Mouvement Freinet) et d'autres œuvres (Paulo Freire par ex.). [Cf. les travaux de Laurent Ott et l'action de DEI-France].
- Au sein de l'AFJK, nous réfléchissons sérieusement à inscrire dans ce nouveau cadre parfaitement respectueux des droits de l'enfant les ressources théoriques et pratiques des travaux du Dr Korczak que nous avons largement contribué à populariser en France depuis plus de trente ans.
- Merci à Ewelina Cazottes (ex-Mianowska-Bednarz) d'avoir pu nous représenter à cette intéressante première réunion qui s'est tenue dans les locaux de l'Association TRACES que nous avions rencontrée en 2006 lors de la visite de nos collègues venus de Russie.
- 7 juin - Parlement des enfants à l'Assemblée nationale
- C'est la 14e édition du Parlement des enfants, né de la mise en application en France de la Convention des droits des enfants adoptée par l'ONU en 1989.
- Si on apprécie l'idée de réunir ainsi les enfants, on continue de déplorer malgré les apparences sous les ors de la république l'absence totale de démocratie qui la sous-tend, les classes des députés juniors étant sélectionnées et désignées, de même que leurs projets de lois, par les inspecteurs d'académie dans des réunions adultes occultes.
- Malgré tout le soin donné à son organisation et la reconnaissance effective des propositions de lois des enfants, dont certaines peuvent être réellement adoptées par la suite par le parlement des adultes, la réduction de l'entreprise à une simple expérience pédagogique caricature plus qu'elle ne la sert la propédeutique de la démocratie, sauf aux heureux enfants bénéficiaires (les 577 jeunes « Élus » désignés).
- Pour mesurer l'écart entre les représentations ici en jeu de nos responsables politiques vis-à-vis des enfants, il convient de se reporter à un ouvrage de référence et de notoriété universelle : Le roi Mathias Ier, le grand roman initiatique de Janusz Korczak, qui fut le premier ouvrage à mettre en scène les droits actifs des enfants dès 1923 et à créer un parlement des enfants imaginaire.
- A-t-on donc si peur dans ce pays des enfants et des adolescents pour vouloir toujours les contrôler et leur donner des leçons tout en leur refusant UN ACCÈS RÉEL ET POPULAIRE À LA DÉMOCRATIE, et en premier lieu à l'école ? (Lire notre analyse critique dans la note de synthèse en lien ci-dessous).
- À noter que pour cette édition 2008, les élèves des classes de dernière année d'école primaire des 26 autres pays membres de l'Union européenne - sélectionnés eux aussi on ne sait comment dans leurs pays - ont été invités à siéger à côté de leurs camarades français. Autre nouveauté, l'événement a été retransmis en direct sur la chaîne TV parlementaire LCP.
— Le
site officiel du Parlement des enfants français
— Note de synthèse sur l'organisation du parlement des enfants en France
— Mémorandum du premier Parlement mondial des enfants, réuni à Paris avec l'UNESCO, du 21 au 27 octobre 1999.
— Note de synthèse sur l'organisation du parlement des enfants en France
— Mémorandum du premier Parlement mondial des enfants, réuni à Paris avec l'UNESCO, du 21 au 27 octobre 1999.
- 7 et 8 juin - Le festival des droits de l'enfant au Cannet
- Manifestation unique en son genre sur ce thème en ces tristes temps de déni de nombreux droits humains (en France, en Europe et dans le monde), le Festival des droits de l'enfant du Cannet et du conseil Général des Alpes-Maritimes attire notre attention.
- Pour sa seconde édition, il se tiendra à La Palestre les 7 et 8 juin prochains, avec un unique objectif : faire connaître et rappeler aux adultes que les enfants ont des droits qui doivent être respectés… Bravo aux organisateurs, en espérant que le fond ne sera pas oublié au profit de la forme avec les marchands du temple…
- 26 janvier 2008 : journée DEI-France
- Septième journée d'étude annuelle sur le thème de la discrimination, intitulée : « Pour l'égalité des droits de tous les enfants », organisée par DEI à l'occasion de son Assemblée générale annuelle.
- La mission de DEI-France est de veiller à l'application en France et par la France de toutes les dispositions et exigences de la Convention Internationale sur les Droits de l'Enfant et l'AFJK adhère à cette association ressource pour la défense des droits des enfants en France. Nous regrettons de n'avoir pas finalement pas pu participer à cette journée, du fait d'un empêchement de dernière minute.
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https://korczak.fr | https://roi-mathias.fr © Ass.
Frse J. Korczak (AFJK), Paris
(Page créée le 16 février
2008, révisée le : 25/11/2008)