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Association Française Janusz Korczak (AFJK)

Au sujet de la sécurité de l'enfant
par Janusz Korczak

 

 

Depuis vingt ans, je garde sur mon bureau le brouillon d'une bro­chure inti­tulée : « Ona­nisme des garçons ». Un sujet diffi­cile, délicat, pollué par le sensa­tionnel, étouffé par la pruderie. D'où mes hési­ta­tions et réti­cences, peut-être aussi dans l’attente de nouveaux éclai­rages, laborieux à recueillir, parfois sous forme d’obser­vations douteuses, sans critiques, ou sous forme de témoi­gna­ges divers ou (pire encore) de confi­dences. Plus les uns insistent pour obtenir une réponse, plus ceux qui pourraient et qui devraient répondre demeu­rent silen­cieux[2]. En attendant, la problé­matique n'a pas bougé et le danger aug­mente.

L'enfant ressent les émo­tions éro­tiques, mais pas le désir et il n'a pas cons­cience de la sexua­lité.[3]

C'était comme cela et il en va toujours ainsi, mais pas obli­ga­toire­ment. L'enfant peut être entraîné de force ou être sournoi­sement assu­jetti à des prati­ques sexuelles ; sa dépra­vation peut se bana­liser et s'enra­ciner. Les exemples qui nous arri­vent de Paris ou de Berlin du temps de l’avant-guerre [1914-1918, ndt], peuvent nous servir d'aver­tisse­ment. Là-bas, déjà avant la guerre, la situa­tion était grave mais cela peut devenir pire bientôt chez nous. Voilà pourquoi j'écris, non sans pro­nostics sombres pour l'avenir, en m'ap­puyant sur les quelques cas concrets où j’ai eu l’occasion d’inter­roger les enfants victi­mes de faits lubriques, en tant qu'expert[4] auprès des tribunaux.

Lieu : centre de Varsovie, sa banlieue, sa région. L'ordre dans lequel je veux présenter les problè­mes est le suivant : les parents, les enfants, les séducteurs.

Causes de la dissimulation

Dans un seul cas, sur une vingtaine, l'enfant a confié sponta­né­ment son secret à sa mère. Elle avait reçu (il s'agit d'une fille) d'une camarade un mot avec le texte suivant : « J'ai été chez un monsieur, il a fait des cochon­neries avec moi, il m'a donné quatre zlotys. Tu veux y aller avec moi ? ». La petite fille a montré le mot à sa mère au retour de l'école.

Mais dans la plupart des cas l'enfant dissi­mule et la mère l’apprend par des voies détour­nées.

Dans un cas, une fillette s’est confiée à un adulte. Voyant par hasard son agres­seur, elle a craché dans sa direction en s’excla­mant « Quel cochon ! ». Quand on lui a demandé pourquoi, elle a raconté fran­chement ce qu'il voulait faire avec elle. Mais, même là, alors qu’elle n'était pas coupable, elle n'avait pas osé se confier – ou racon­ter à ses parents — qu'elle avait coura­geu­sement évité une agres­sion. La conviction profonde qu'il s'agit de « cochonneries », faits mépri­sables et « dégoûtants », et le principe soli­de­ment établi qu'on ne parle pas de ces choses-là avec les parents, en sont la raison.

La honte n'est pas la seule cause de la dissi­mulation, il y a aussi la crainte de la colère paren­tale. Les enfants ont peur de leurs parents, que les parents frap­pent ou ne frap­pent pas : « Ma mère va me crier dessus ». Pire, il arrive que ce soit l'auto­rité des adultes qui suscite la dissi­mulation ; le plus grave des méfaits, s’il est commis avec la com­pli­cité d'un adulte qui suscite le respect, perd de son impor­tance… Pis, l'enfant estime que cela ne vaut pas la peine d'en parler.

Lorsque l'enfant ne crie pas de peur devant son « agresseur » et ne peut que menacer de se plaindre à ses parents, ses menaces sont tota­lement inefficaces.

Remarque : en dépit d'un matériel d'obser­vations limité uni­que­ment aux seuls cas ayant fait l'objet de pour­suites judi­ciaires, ayant dû approfondir le sujet pour mes travaux person­nels, j’ai cru de mon devoir d'éveiller la vigilance, d'alarmer par conséquent. D'où les diffi­cultés du choix du titre du présent article.

La Justice et les parents

Par ailleurs, il est inquiétant de constater que les pour­suites judi­ciaires, quand elles ont lieu, ne sont pas faites pour dé­fendre les enfants : dans quatre cas il s’agissait à l’évidence de vengeances (disputes de voisi­nage et règle­ments de comptes entre voisins), sans cela la mère n'aurait jamais signalé l'agression. Le hasard est donc à l'ori­gine de la dénon­ciation et ce sont des causes indi­rectes qui sont à l’origine de l’inter­vention de la Justice. Tout porte à croire que peu de cas sont portés devant les tribunaux.

Dans un cas, la mère a fait une dépo­sition exa­gérée, ou même proba­blement fausse, pour faire sen­sation. Dans deux autres cas, on peut obser­ver une anxiété exagérée. C'est la mère qui soup­çonne le viol, qui aurait été commis sur sa fillette de six ans par un ado­lescent, dans la neige, sans même lui enlever son collant de laine. Une autre mère voit une preuve de détour­nement dans le fait que son loca­taire a offert des bonbons à son enfant de quatre ans et que l'enfant est sorti tout « rouge » de chez lui. Cette sensi­bilité exa­gérée ne provient-elle pas de l’impression d’être entouré par le « mal » et du sentiment d’impuis­sance face au danger qui menace l'enfant ?

Dans ma carrière, je n’ai rencontré qu'un seul cas d’une per­sonne, une femme honnête, ayant eu une réaction saine en voyant un enfant inconnu en danger, en allant le défendre acti­ve­ment, persé­vérant pour dénoncer et pour­suivre le malfaiteur sans s’inquiéter de sa propre tran­quil­lité — Entre­prendre des poursuites judi­ciaires n'est pas com­mode pour la partie lésée : divulgation, crainte de vengeance, perte de temps, et surtout incer­titude quant au résultat.

Le père joue, tout au moins à la lumière de ces cas que j’ai exa­minés, un rôle presque indigne. — « Ce sont des racon­tars de bonnes femmes, c'est leur affaire »« Elle n'a rien [la petite] ». Quand l'accusé est un compa­gnon de débauche, le père est enclin à défendre son cama­rade. Dans un seul cas, la mère a agi contre la volonté de son mari en dépit de ses menaces de la frapper et a défendu ses droits en affirmant : « ma fille, c’est mon sang ». Une fois éga­lement, j'ai aperçu les larmes silen­cieuses d'un père qui se demandait s'il n'avait pas « abîmé » son enfant.

L'indifférence et la passi­vité carac­téristique de ce genre d'affaires s’illustrent dans le témoi­gnage de cet employé : Oui, il voyait les jeunes filles arriver dans le négoce où il travaillait, il entendait leurs rires et leurs glous­sements derrière la cloison, elles arrivaient seules ou par deux, cela a duré plusieurs années, mais lui, naïve­ment, ne soupçonnait aucun mal, il ne savait pas ce qui s'y passait. Il s'était contenté d'une expli­cation rapide de son employeur assurant que c’étaient des enfants de ses cousins ou de ses connais­sances.

Il aurait pourtant suffi qu’il se mette en colère contre ces jeunes filles complai­santes[5]. La colère est une grande punition pour les enfants sensibles : les adultes semblent ne pas savoir ça.

Dans trois cas les enfants agressés n'étaient pas issus des milieux les plus défa­vorisés — et pour deux d'entre eux il s’agissait de mani­pulations. Je soup­çonne que la justice avait été saisie après l'échec d'un arrangement à l'amiable ; une fois, j’ai entrevu la silhouette de l’avocat-média­teur. Les enfants de la rue peuvent être plus ex­posés, cela peut se com­prendre, mais est-ce vraiment le cas ? Difficile à établir ; si les person­nels de service et les édu­catrices/eurs de la catégorie des « affamés sexuels » assu­jettis­sent les enfants à leurs prati­ques lubriques, tout permet de croire que tout se passe dans le plus grand silence devant les parents et encore plus devant les auto­rités judi­ciaires. Cette idée m'est venue après une étude de trois cas ; la crainte de compro­mettre la répu­tation de l'enfant peut constituer un frein aux pour­suites. Par ailleurs, je pense qu’il existe une crainte quant à la divul­gation d’une négli­gence paren­tale ou d’un secret de famille…

Sans perdre mon temps à répéter des évi­dences, à savoir que les rela­tions parents/enfants doivent s’ap­puyer sur une con­fiance sereine, etc., etc., je passe à la seconde partie de mon récit.

L’enfant a le droit de mentir
Du rôle de l’expert

Comment se comporte l'enfant ? — Effrayé, il fuit : il se dégage et il s'enfuit ; ou bien il menace qu'il va appeler au secours, qu'il va dire tout aux parents ; ou alors il cède passi­vement, n'ayant pas conscience de ce qui va lui arriver ; il se soumet, maltraité et corrompu.

Nous devons rester prudents quant aux récits des fillettes plus âgées (dix ans) quand leur cas a été discuté à la maison, qu’elles ont été déjà inter­rogées par leur mère — à la recherche d’une com­plicité éven­tuelle ou du moyen de disculper l’enfant —, qu’une dépo­sition a été faite à la police ; il s’écoule parfois un certain temps (des semaines à plusieurs mois) avant qu’ait eu lieu la rencontre avec l'expert dans le cabinet du juge d'instruction en présence d'autres adultes. Toutes conditions peu propi­ces aux confi­dences sincères ; par ailleurs exiger d’un enfant de relater les détails serait une tâche trop lourde : l'enfant a droit de dissi­muler qu'il s’est laissé séduire par des cadeaux ou des promesses de faveurs.

Ici les objectifs d'enquête ne concordent pas avec le devoir des experts. Le nouveau code pénal nous faci­lite beaucoup la tâche. Il n'est pas important de savoir comment, par quels moyens le délit a été commis, quels obstacles il a fallu surmonter pour le com­mettre, combien de fois, à quel rythme et à quel prix l’enfant a été abusé. L’enfant a le droit de ne pas savoir, de ne pas se souvenir, d’être influencé par des adultes ou par ses propres réflexions, il a droit de mentir sciemment. Si ce n’était pas une expé­rience trop doulou­reuse, trop désa­gréable et qu’elle puisse être facile­ment effacée, — il a pu se laisser séduire et voyant qu’il était aussi coupable (mais voyons !), il a le droit de défendre sa dignité par des mensonges ou dissi­mulations. Si nous obtenons parfois une réponse du style « Je me suis mise toute seule au lit » ou « Je savais très bien pourquoi j'y suis allée », elle est sans valeur.

Le devoir principal d'un expert est d'établir « le degré de discer­nement ». Si je ne me trompe pas en disant que l'enfant ne connaît pas de désir sexuel, alors les faits et leur inter­prétation seront sous le signe du manque de disce­rnement. Non, pour moi, il n’est pas important de savoir si on a obligé et appris à l'enfant à faire une fausse déposition ; si ses expé­riences avec quelqu’un d’autre, dans un autre temps, dans un autre lieu, ne sont pas uti­lisées pour une accu­sation menson­gère ; si nous n’avons pas affaire à une fabu­lation, une diva­gation ima­ginaire provo­quée par un récit ou par une suggestion — ici chaque cas éveille des doutes, la diffé­rence est dans leurs degrés. Mais un juge d’instruction ne rencon­tre-t-il pas les mêmes diffi­cultés en audition­nant des adultes ?

L'enfant a peur et n'a pas confiance. C'est son atti­tude habi­tuelle. Il est d'accord avec les faits ou pas, il avoue ou il dissi­mule : à la base de sa décision, il y a la crainte et la méfiance ; il est complè­tement dépendant de ses parents à la maison et de l’insti­tuteur à l’école ; sous-estimé et incompris, enfermé dans le monde étroi­tement isolé de ses émo­tions et de ses attentes d’enfant, il se trouve face à une énorme, mysté­rieuse et écra­sante organi­sation — étonné, déso­rienté, docile et vigilant.

Je n’ai jamais constaté dans aucun cas qu’un enfant soit fier du rôle qui lui a été attri­bué dans ces histoires, et il y en avait de toutes sortes. Le plus grand danger vient, semble-t-il, du fait que l'enfant, pensant qu'il ne s'agit que « de cochon­neries » et que ce n’est « pas bien » (mais ce n’est pas bien non plus de se curer le nez, ou de mouiller sa culotte), sous-estime et bana­lise ces histoires ; étant habitué à cacher ses espiè­gleries et à contourner les interdits, s’ennuyant, curieux d'aven­tures, gourmand de tout ce que les adultes lui donnent au compte-gouttes (friandises, distractions, jouets) — il se laissera facilement séduire et gardera profon­dément le secret.

L’attitude de ses cama­rades raison­nables qui, l’ayant mis en garde, vont l’embêter et se moquer de lui — voilà un frein important. Je ne l’ai pas noté et je ne m’en souviens pas, mais il me semble que les enfants se mettaient à pleurer quand la conver­sation évoquait ce sujet : les moqueries dans la cour de récréa­tion et à l'école. Malheu­reuse­ment, je sais par ailleurs que « fiancé » ou « mari » sont des mots grossiers dans le monde des enfants, inspirés par le mépris et la méchan­ceté. C’est une question diffi­cile à dénouer[6].

À part son manque de discer­nement, l'enfant est handi­capé par la mauvaise foi. L'homme qui amuse l'enfant, joue avec lui sur ses épaules ou sur ses genoux, mais qui en profite pour l'attirer dans un endroit désert, qui va lui promet­tre une poupée qu'il y garde cachée, des glaces, friandises ou parfums ou même qu’il les lui offre, cet homme c'est souvent : le voisin ou l’ami de son père.

Prédateurs et perversion

L'âge des accusés : environ 15 et 60 ans, l'âge d’éveil et de dispa­rition du désir, ou de la virilité, mais égale­ment encore la pleine force de l'âge et de la vita­lité, et des possi­bilités d'assouvir ses besoins — Si l'expert [auprès du tribunal] était un fonc­tion­naire permanent et non pas un « visiteur du dimanche », et s'il exa­minait les accusés de plus près, notre matériel d’obser­vation serait plus complet. Dans les tribunaux de Com­merce ou dans ceux des Affaires de la presse ou poli­tiques, il existe des experts permanents. Un tel expert con­naissant la psycho­logie de l'enfant et sa vulné­rabilité dans la société peut exa­miner le séducteur adulte et détecter plus facile­ment les mensonges des adultes, ou dans d'autres cas inno­center un suspect.

Parmi les accusés que j'ai ren­contrés, il y a eu trois cas d’arrié­rés mentaux, et trois, à l’opposé, de pervers non­chalants patho­logiques, arro­gants et convaincus de leur impu­nité. Sans commen­taires ! Dans un cas j'ai reconnu un travail minutieux et précis : l'homme prêtait une luge aux fillettes et les attirait dans son appar­tement, où, dans l’entrée, était attaché un chien méchant. Après quoi, il étourdit sa victime avec de la vodka chaude[7] et la laisse seul un instant dans la chambre ; sur la table, il laisse des bonbons et de l’argent ; quand il revient dans la pièce, il en cons­tate la dispa­rition ; c’est ainsi qu’il se facili­tait sa besogne, en immo­bilisant puis en culpa­bilisant l'enfant. Une fois seu­lement son plan a échoué, car l’enfant — fille unique d'un invalide de guerre méritant et d’une sage-femme —, était natu­rel­lement en partie avertie ; ici, c’est le hasard qui a déjoué les mau­vaises intentions.

Dans deux cas de resca­pées, il s'agissait de filles de sage-­femme. Coïnci­dence ou sujet de réflexion ?

Les enfants sont agressés, mais par qui ? Combien sont-ils ? Ils en parlent en cachette devant les parents, tuteurs, éduca­teurs. Quelques mères vigi­lantes diront à leur enfant de ne pas parler aux étrangers dans la rue, mais que faire quand le dégé­néré se trouve dans l'entou­rage ? Le vice peut-il se pro­pager dans l'im­meuble, le pâté de maison, le quartier ? Les enfants sexuel­lement initiés trop tôt, ne risquent-ils pas en devenant adultes de répandre à leur tour le vice parmi les petits ? Est-ce que l'école, les centres de loisirs, les colo­nies de vacances, les centres d’ani­mation, autrement dit les endroits de rencontre avec ceux qui ont été pervertis, ne transfor­meront pas ces cas spora­diques en endémie ?

Que peut faire l'école ? Au moins faire plus atten­tion à repérer parmi les adultes les pervers possi­bles et se méfier de leur dange­rosité ; dans chaque cas suspect, en parler immé­diatement et avec franchise. Il paraît que chaque enfant de Paris connaît le mot « satyre », il le craint, il l'évite, sans for­cément savoir en quoi réside sa dévia­tion et quel en est le danger. Nous les péda­gogues, nous avons des revues péda­gogiques ; donc nous avons le devoir de confir­mer ou d’écarter les doutes.

Pour terminer, deux cas où les victimes de faits lubri­ques sont aussi des garçons. Dans l'un, les parents connais­sant les tendances de l’agres­seur révélées par un abus, l’ont toléré pendant deux ans ; l’accu­sation n’a été formulée que lorsque l’enfant a commis un vol et qu’il s’en est suivi un différent avec l’agres­seur. Une question se pose alors : les atten­tats à la pudeur sur les garçons sont-ils si rares chez nous ou est-ce qu’on ne les voit pas sim­plement par défaut de vigi­lance ou du fait d’une plus grande indif­férence ? D'après les témoi­gnages recueillis, je pencherais plutôt vers la seconde hypo­thèse.

Janusz Korczak, 1933
Traduit par Lidia Zywiolek
© Association Frse J. Korczak 2006

Notes

[1] Titre annoté en bas de page par la rédaction de la revue : « À partir des notes en vrac du Dr Korczak en tant qu’expert auprès des tribunaux ».

[2] On pourrait se demander à qui Korczak fait allusion, mais, sachant que la sexualité était un sujet absolument tabou dans la Pologne catholique de l’époque, on comprend qu’il s’agit des autorités religieuses et médicales.

[3] Souligné par l’auteur (mise en gras) – La présentation en colonne, le découpage et les titres des chapitres sont de la rédaction.

[4] [D'après les notes en vrac du Dr Korczak, médecin-conseil auprès du Tribunal de grande instance pour enfants de Varsovie où il se rendait une fois par semaine, le lundi, du début des années vingt jusqu’en 1936, cf. la citation en annexes de la biographie de Betty Jean Lifton, Laffont, pp.148-149].

[5] Une erreur d’imprimerie dans le texte original imprimé de la revue a masqué cette ligne du texte. Cette phrase a été reconstituée ici par déduction, mais reste une proposition. [Note du traducteur].

[6] Littéralement : « wyjscie splatane, pour « solution nouée ». Pour Janusz Korczak, les moqueries des enfants sont le fruit de l’ignorance dans laquelle ils sont tenus sur le plan de l’éducation sexuelle, comme évoqué dans la note 1 - [Note du traducteur].

[7] En hiver, en Pologne, il était de coutume de servir du thé chaud avec du sirop de framboise ou de cassis et quelques gouttes de vodka, et il arrivait qu’on en donne occasionnellement aux enfants pour les réchauffer.

Source

Titre original : « O bezpieczeństwo dziecka », Podp. Janusz Korczak, Szkoła Specjalna 1933/1934, R. 10, t. 10, nr 1 : wrzesień-listopad 1933, s. 41-45. - « Z lużnych notatek dra Korczaka, jako biegłego sądu » : przyp. Red. Do tytulu. - Streszcz. W j. fr. s. 72. — [FR : ] « Au sujet de la sécurité de l’enfant », par Janusz Korczak, [dans la revue] L’éducation spécialisée 1933-1934 [titre souvent traduit à tort mot à mot : « L'école spéciale »], 10e année, vol. X, n° 1 (septembre-novembre 1933), p. 41-45. - Avec une annotation au titre par la rédaction : « À partir des notes en vrac du Dr Korczak en tant qu’expert auprès des tribunaux ». - Résumé en français p. 72.

Réf. bibliographique polonaise : Janusz Korczak Bibliografia, 1896-1942, par Aleksander Lewin et Marta Ciesielska, Institut de recherches pédagogiques de Varsovie, printed in Germany, Agentur Dieck, Heinsberg 1985, bibliographie des publications de J. Korczak, n° 754, p. 159.

Pour citer cet article

Korczak, Janusz : « Au sujet de la sécurité de l’enfant » (O bezpieczeństwo dziecka. 1933), trad. Lidia Zywiolek Farrayan, inédit Association Frse J. Korczak (AFJK), 9 p. [en ligne sur korczak.fr]

https://korczak.fr | https://roi-mathias.fr © Ass. Frse J. Korczak (AFJK), Paris
(Page créée le 30 mars 2006 - Révisée le 19 août 2009)